Hydroliennes en mer : une opportunité pour Madagascar

Hydroliennes en mer : Pourquoi ne pas aider Madagascar à développer cette solution plutôt que de gaspiller de l’argent dans le pétrole ?

Une opportunité énergétique sous-exploitée

Madagascar dispose d’un littoral immense et d’un potentiel éolien et hydrolien exceptionnel. Pourtant, le pays continue d’importer massivement du pétrole pour produire de l’électricité. Pourquoi ne pas investir dans les hydroliennes en mer pour un développement durable et rentable ?

En effet, cette technologie permettrait de produire de l’électricité propre et stable. Contrairement aux panneaux solaires ou aux éoliennes terrestres, les hydroliennes fonctionnent en continu, exploitant la force des courants marins. Pourtant, aucune initiative massive n’est lancée pour exploiter cette richesse naturelle.

Un potentiel immense tout autour de l’île

Le littoral malgache est idéal pour l’installation d’hydroliennes, notamment à Majunga, Nosy-Bé, Diego et Tamatave. Ces régions bénéficient de marées régulières et de courants marins exploitables. Il suffirait d’envoyer une équipe de professionnels de l’hydrolien pour réaliser une étude de faisabilité. Une telle initiative confirmerait ce que l’on soupçonne déjà : le potentiel énergétique est largement suffisant pour alimenter les populations locales et les entreprises.

D’ailleurs, ce potentiel ne se limite pas aux côtes. À l’intérieur des terres, l’éolien pourrait également être une solution viable. Avec des investissements intelligents et un véritable plan de transition énergétique, Madagascar pourrait exploiter à la fois le vent et la mer pour garantir une production électrique continue et propre.

Si l’on passait à l’action, les habitants auraient enfin de l’électricité en continu. Les entreprises pourraient se développer sans crainte des coupures de courant incessantes. Cela stimulerait également la création d’emplois et renforcerait l’économie locale.

Les avantages des hydroliennes en mer à Madagascar

D’une part, les hydroliennes présentent des avantages incontestables :

  • Une production stable : Contrairement au solaire et à l’éolien, les courants marins sont prédictibles et constants.
  • Une énergie propre : Zéro émission de CO2, une solution respectueuse de l’environnement.
  • Un impact réduit sur l’espace terrestre : Pas de déforestation ni d’occupation des terres agricoles.
  • Un potentiel inexploité : Madagascar a des ressources hydroliennes sous-utilisées alors que d’autres pays investissent massivement.

Des obstacles résolubles

Au contraire, on préfère avancer des arguments contre le déploiement des hydroliennes. On parle du coût initial élevé, de l’impact sur les écosystèmes marins ou encore des difficultés technologiques. Mais ne finance-t-on pas déjà des projets coûteux et polluants ?

Pour donner un ordre d’idée, le prix d’une hydrolienne varie entre 3 et 5 millions d’euros pour une unité capable de produire plusieurs MW d’électricité. Comparons cela aux centaines de millions d’euros d’aides allouées chaque année à Madagascar pour l’énergie, sans résultat visible. Où va cet argent ? Qui en profite vraiment ?

Des coupures d’électricité incessantes : une anomalie

Chaque jour, les habitants de Madagascar subissent des coupures d’électricité. Dans une capitale comme Antananarivo, comment justifier ces pannes récurrentes alors que des milliards sont injectés dans le secteur ? Pourquoi ne pas réorienter ces fonds vers des solutions durables comme les hydroliennes ?

Par conséquent, investir dans cette énergie permettrait à Madagascar de s’affranchir des importations de pétrole et de garantir une production locale d’électricité.

Des exemples à suivre

Plusieurs pays ont déjà adopté cette technologie. En France, EDF teste des hydroliennes en Bretagne. En Écosse, la ferme hydrolienne MeyGen alimente des milliers de foyers. Pourquoi Madagascar ne bénéficierait-il pas d’un soutien technologique similaire ?

Où est la volonté politique ?

Alors que les gouvernements successifs prétendent s’engager pour un avenir durable, Madagascar reste dépendant des énergies fossiles. Aider ce pays à développer les hydroliennes en mer serait pourtant un investissement stratégique. En effet, cela créerait des emplois locaux et limiterait l’empreinte carbone.

Finalement, la véritable question est : préfère-t-on continuer à enrichir les lobbies du pétrole ou investir dans l’avenir de Madagascar ? Combien d’années faudra-t-il encore attendre avant qu’une véritable transition énergétique soit enclenchée ?


En savoir plus sur RédacPourDemain

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Retour en haut

En savoir plus sur RédacPourDemain

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture